Lu dans La Vanguardia aujourd’hui:
» Los podemistas … defienden aliarse con IU y otros en determinados territorios donde no dominan el panorama a la izquierda del PSOE, como de hecho hicieron en las municipales de mayo y más tarde en el 20D en Catalunya, País Vasco y Galicia. »
Bien entendu ,la question de la constitution d’un bloc Podemos-Izquierda Unida-Mvt associatif et écologiste est un élément important de la gestion de campagne de la gauche espagnole dans l’éventualité de nouvelles élections législatives en Espagne en juin prochain. Elections qui auront lieu sauf si… le souhait de Felipe González se concrétise: une alliance PP-Ciudadanos et une abstention négociée du PSOE qui ouvre la voie à un gouvernement de droite minoritaire, sauf si… le PP et le PSOE se mettent d’accord pour construire une grande coalition à l’allemande, ce que le PSOE n’accepterait que s’il était en position dominante.
L’abandon par Podemos de sa politique d’accords à la carte semble en bonne voie. En effet, jusqu’ici, là où Podemos était faible (Catalogne, Euskadi, Valence, Galice) il acceptait ce type d’alliances et les refusait là où il s’estimait fort (Madrid, Castille, Andalousie). Ce sont les sondages les plus récents qui les poussent à modifier leur politique. En effet ces derniers pronostiquent une perte de 10 à 20 sièges pour Podemos en cas d’élections au mois de juin et un progrès substantiel d’Izquierda Unida qui passerait de 2 à 6 ou 11.
Mais ce que je retiens de cet article de Fernando García c’est l’emploi du vocable « podemistas ». Le choix était lingusitiquement très varié: podemeros, poderistas, poderinos, podemones, et surtout pokemones qui semble avoir la faveur de certains médias.